Bonjour à tous. Nous sommes heureux de vous retrouver après
une si grande absence.
Tellement de choses se sont passés entre temps mais
récemment nous avons appris que la chanteuse Sly’a venait de quitter le label
dans lequel on l’a découvert, Ekivok Family.
De mon point de vue, avec ses passages en langue
vernaculaire Punu, elle ajoutait une belle empreinte gabonaise sur chacune des
chansons du Label auxquelles elle a contribué. Tout ce qu’on lui souhaite c’est
une très bonne continuation et bonne chance pour la suite.
Cependant, lorsque la nouvelle a été relayée par la page
Facebook «Les Infos Du Gabon », j’ai pu remarquer beaucoup de virulence
dans les commentaires. On pouvait lire des « On s’en fout » ou encore des « Ekivok
ce sont des gosses de riches ça ne nous intéresse pas » et certains
allaient même jusqu’à dénigrer son physique. J’en viens donc à me demander si
le public gabonais ne constitue pas lui-même, outre l’hypocrisie et la
méchanceté entre les artistes, un réel frein à l’évolution de la musique
gabonaise. Je trouve quand même étrange que lorsqu’on donne une information sur
une actrice de la scène culturelle gabonaise au public gabonais, celui-là même
qui consomme ses production, les gens se mettent à vociférer sous prétexte qu’elle
a une belle vie, que ça ne règle pas les problèmes politiques du pays. Quand
une information ne nous intéresse pas, il suffit de l’ignorer mais chez nous,
il faut dénigrer. On peut prendre l’exemple de la polémique créée autour du
titre Bonobo de Shan’L et Créole qui s’est fait correctement descendre pour
cause qu’il n’enseignait rien de positif ou de constructif. Pourtant, ce sont
les mêmes qui disaient ça qui adorent des chansons comme « Slow Motion »
de Trey Songz, « Back To Sleep » de Chris Brown ou encore « Gorilla »
de Bruno Mars ayant, au même titre que « Bonobo », un rapport avec le
sexe. Pourquoi cracher sur la musique de notre pays si c’est pour ensuite
aduler celle des autres qui pourtant traite de thèmes identiques ? Pour
répondre à la question posée dans le titre, je pense que le public gabonais
constitue bel et bien un frein à l’évolution de la musique gabonaise. Je vous
invite donc à partager votre réponse à cette question dans les commentaires.
Sur ce, je vous dis au revoir et à bientôt !
Par Sky M., pour Made In Gabao.
Effectivement je suis d'accord et Pour l'année docte tous ceux d'ekivok family sont arrivé là par le fruit du travail et non par les sous de riche tu peux être riche MAis ne pas avoir du sons, du talent je le dit le public gabonais est un frein et surtout pour notre propre pays. Je te souhaite à toi sly'a une bonne chance que les portes s'ouvrent encore et encore Pour toi ..
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